Médicaments interdits en Corée du Sud : que prendre avec soi ?

Vos valises sont presque prêtes, mais vous vous demandez quels médicaments sont interdits en Corée du Sud et lesquels emporter. Votre traitement passera-t-il la douane coréenne ? Ce pays au système médical moderne est un grand consommateur de médicaments. Mais avec la loi, il n’y a pas d’excès de prudence. Alors, faisons le point sur les médicaments prohibés en Corée. Vous apprendrez qu’il ne faut pas confondre l’interdiction sur le marché avec l’interdiction de transport quand on est voyageur.

La réglementation sud-coréenne sur les médicaments

Le système de santé en Corée du Sud

La Corée du Sud possède un système de santé moderne et développé. Selon le site World population review, le pays obtient même une deuxième place pour la qualité générale de son système de santé, derrière Taiwan, et fait figure de modèle. La Corée est dotée d’hôpitaux et encourage la vaccination. Les médecins sont nombreux et utilisent des technologies dernier cri. L’ensemble de la population bénéficie d’un système de santé gratuit et efficace. Les grandes villes offrent des soins de qualité. 

Ainsi, le pays a mis en place un État-providence inclusif pensé pour garantir une vie heureuse et saine à tous, y compris après la retraite. Chaque Coréen bénéficie d’une couverture universelle, mais le secteur privé de la santé est tout de même florissant. Souscrire à une assurance privée permet d’être mieux pris en charge dans un pays friand de soins.

La Corée est également connue pour être un centre mondial de la chirurgie esthétique. Elle se placerait au 5e rang mondial après les États-Unis, le Brésil, le Japon et la Chine. Les pratiques de chirurgie esthétique y sont monnaie courante et son marché a généré près de 2 milliards de dollars en 2023.

💡 À savoir : Les étrangers enregistrés à la Société d’Assurance Maladie nationale ont accès aux mêmes services et conditions médicales que les Coréens.

Le MFDS : une autorité compétente à connaître

Le MFDS, ou Ministry of Food and Drug Safety, est le ministère de la Sécurité alimentaire et pharmaceutique. Anciennement connu sous le nom de KFDA, Korea Food and Drug Administration, il s’agit de la première autorité en matière de santé en Corée du Sud. Son objectif principal est de certifier de la qualité des aliments et des produits médicaux à la population.

Aperçu général des médicaments interdits ou restreints

L’usage des médicaments est strictement réglementé en Corée du Sud. La commercialisation de médicaments contenant des stupéfiants narcotiques et des substances psychotropes est strictement interdite en Corée. Ainsi, certains médicaments disponibles en pharmacie en France sont interdits à la vente en Corée, même sous prescription.

La Corée autorise le transport de substances sous contrôle ?

Cependant, depuis le 23 octobre 2009, le MFDS « a adopté une disposition autorisant toute personne transportant avec elle des médicaments contenant des substances contrôlées (narcotiques ou substances psychoactives) pour son propre traitement lorsqu’elle entre en Corée » (Informations sur les risques internationaux, MFDS). Cette disposition est mise en œuvre en vertu de la règle d’application de la loi sur le contrôle des stupéfiants. Mais le MFDS précise que « toute personne entrant en Corée avec des médicaments contenant des substances contrôlées doit obtenir une autorisation du ministère, quelle que soit sa nationalité ». 

Parmi les médicaments « interdits », ou plutôt sous contrôle, on peut noter :

• les médicaments à base de cannabis (et ses dérivés CBD, THC) ;
• les médicaments à base d’amphétamines (Adderall, dexedrine…) ;
• les médicaments opioïdes (hydrocodone, oxycodone, codéine, fentanyl…) ;
• les benzodiazépines (xanax, valium, clonazépam…).

Cas récent des produits à base de CBD

Depuis 2018, la Corée est la première nation asiatique à autoriser la vente de marijuana dans le cadre de soins médicaux. Cependant, les médicaments contenant cette substance sont étroitement contrôlés et soumis à autorisation. Les médicaments contenant du cannabis autorisé par la Corée du Sud sont les suivants : 

• L’Epidiolex, pour le traitement des syndromes de Lennox-Gastaut et Dravet.
• Le Marinol, pour la perte de poids ou les nausées dues au traitement du cancer.
• Le Cesamet, pour la perte de poids ou les nausées dues au traitement du cancer.
• Le Sativex, pour la sclérose en plaques.

Liste des médicaments interdits en Corée du Sud par catégories

La Corée du Sud possède une législation plus stricte que d’autres pays en matière de médicaments. Cependant, il y a de nombreuses similitudes entre la France et la Corée. Ces deux pays disposent de listes officielles de stupéfiants et substances psychotropes sous contrôle assez similaires. Et, le transport de médicaments sur soi est soumis à autorisation si les médicaments contiennent des molécules contrôlées : médicament stupéfiant ou psychotrope.

Bien sûr, comme de nombreux pays, la Corée du Sud interdit toute drogue narcotique tant pour son transport que pour sa consommation. Pour parler des médicaments interdits en Corée du Sud, il est nécessaire de faire un point sur la loi sur le contrôle des stupéfiants du 13 février 2016. Le texte précise que le terme stupéfiant fait référence aux drogues narcotiques, aux substances psychotropes et à la marijuana (cannabis).

Les drogues narcotiques

Le terme « drogues narcotiques » désigne une substance relevant de l’une des catégories suivantes :

1. le pavot ;
2. l’opium ;
3. les feuilles de coca ;
4. tous les alcaloïdes extraits des feuilles de pavot, d’opium ou de coca et les composés chimiques similaires déterminés par décret présidentiel ;
5. les composés chimiques, autres que ceux spécifiés aux points précédents déterminés par décret présidentiel ;
6. tout mélange ou concoction contenant des substances énumérées ci-avant.

Les substances psychotropes

Elles sont définies comme « une drogue susceptible d’affecter le système nerveux central humain et donc considérée, en cas de mauvaise utilisation ou d’abus, comme pouvant causer des dommages ou un danger graves au corps humain ».

Ces substances sont catégorisées ainsi :

1. Les substances contenant une molécule sans utilisation médicale acceptée et ayant un fort potentiel de mésusage (usage excessif ou détourné) ou d’abus pouvant mettre en danger la personne.
2. Les substances contenant une molécule à fort potentiel de mésusage ou d’abus, avec une utilisation médicale très limitée dans le traitement, et pouvant conduire à la dépendance.
3. Les substances ayant une utilisation médicale acceptée dans le traitement et contenant des molécules ayant un potentiel de mésusage relativement plus faible que (a) et (b).
4. Les substances ayant un potentiel de mésusage plus faible que (c) et ayant une utilisation médicale acceptée.
5. Mélange ou concoction contenant les substances listées dans les points précédents.

Pour résumer, les amphétamines font partie des psychotropes, et certains médicaments comme l’Adderall, (utilisé pour soigner les troubles de l’attention), sont interdits à la vente en Corée du Sud.

De ces classements, découlent les sanctions pénales appliquées en cas de violation de la loi.

Le cannabis ou marijuana

Le terme « cannabis » désigne la plante de chanvre et la résine qui en est extraite, ainsi que tous les produits fabriqués en les utilisant comme matières premières, notamment des mélanges et concoctions contenant ce type de substances. Cependant, les graines et racines du chanvre, les tiges matures et les produits fabriqués à partir de celles-ci ne sont pas inclus dans la catégorie « cannabis ». L’usage récréatif du cannabis est strictement interdit. Le cannabis n’est autorisé en Corée du Sud que pour usage médical dans certaines situations très réglementées.

Retrouvez notre liste complète des médicaments (molécules) soumis à autorisation en Corée du Sud.

Conséquences de l’importation de médicaments interdits

Les sanctions légales et les peines encourues.

La Corée du Sud, un pays sans drogue, ou presque

Chaque médicament entrant est méticuleusement surveillé. Mais le principal produit interdit en Corée est la drogue. Son usage est prohibé sous peine de lourdes sanctions. Des tests aléatoires peuvent même être réalisés par les autorités lors d’un banal contrôle de rue. Un simple test positif (présence de drogue dans les cheveux, les poils ou l’urine) sera sanctionné de la même manière que si l’on est en possession de drogue. 

Le pays s’est longtemps enorgueilli d’être « drug free », c’est-à-dire sans drogue, ou presque. Cependant, il a durci ses sanctions après le scandale des enfants drogués afin de lutter contre la consommation et la vente de drogues.

Pas de drogue, même à l’étranger pour les Coréens

Les Coréens ne peuvent pas consommer de drogue telle que le cannabis, même lorsqu’ils se trouvent à l’étranger, dans un pays où il est légalisé, comme les Pays-Bas ou le Canada. Les citoyens coréens encourent des peines allant jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 50 millions de wons en cas de consommation de drogue.

Cette politique très stricte explique l’un des taux de décès liés à la consommation de drogue les plus faibles au monde : 0,24, contre 20 pour les États-Unis ou 1,71 pour la France. Les étrangers, quant à eux, peuvent être expulsés s’ils sont surpris à consommer de la drogue sur le sol coréen.

Peines encourues : possession, administration, commerce de drogue en Corée du Sud

Les peines varient en fonction du motif du crime, du nombre de fois où il a été commis et si l’acte est réalisé seul ou dans un réseau de drogue… Le cabinet d’avocats Seoul Law group, spécialiste des questions de drogues dresse une liste des sanctions encourues.

Attention : chaque acte correspond à un crime ; ainsi, le fait de fumer 3 fois de la marijuana dans une même journée correspond à 3 crimes.

Les peines encourues par les personnes qui administrent ou possèdent : 

* Les lettres entre parenthèses correspondent à la classification précisée dans l’article 2 de la loi sur le contrôle des stupéfiants.

Les personnes qui négocient ou aident au commerce : 

Les personnes qui importent ou fabriquent : 

Un allégement de peine pour les primo-délinquants

Les délits liés à la drogue peuvent entraîner des peines de prison allant d’un an à la perpétuité. Cependant, les primo-délinquants ou les petits délinquants reçoivent souvent des amendes inférieures à 100 millions de wons (environ 70 000 euros) ou plusieurs années de probation. La justice peut également les condamner à suivre gratuitement un traitement de toxicomanie et un traitement préventif dans des établissements spécialisés.

Les non-délinquants peuvent, eux aussi, participer à ce type de programme, afin de se désintoxiquer. Malgré tout, ils sont peu nombreux à choisir de le faire. La pression sociale sur place est très forte et ils craignent souvent d’être stigmatisés. En 2021, moins de deux pour cent des délinquants toxicomanes ont participé à un traitement spécialisé en toxicomanie.

Guide du voyageur pour les médicaments interdits en Corée

Conseils pour vérifier les médicaments avant le voyage

1. Précautions de base

De manière générale avant de partir, vérifiez plusieurs points : 

• Assurez-vous d’apporter l’ordonnance de votre médecin avec la posologie exacte pour toute la durée de votre séjour. Il est important de ne pas emporter une ordonnance à renouveler, mais une ordonnance indiquant la quantité de médicaments nécessaire pour toute la durée du séjour. Le maximum étant de 3 mois.
• Veillez à ce que votre ordonnance soit suffisamment récente afin de confirmer sa validité.
• Assurez-vous que votre ordonnance précise bien les quantités appropriées. 
• Assurez-vous d’apporter une traduction anglaise de votre ordonnance.
• Assurez-vous de ne pas introduire de médicament ou substance interdites : la marijuana, le CBD et les extraits de chanvre sont des substances contrôlées.

2. Médicaments sous contrôle

Pour les médicaments contrôlés, assurez-vous que vous disposez d’une autorisation du MFDS avant d’arriver en Corée du Sud. Pour savoir si votre médicament contient une molécule sous contrôle, consultez la liste des substances contrôlées en Corée du Sud.. 

Rappel : tout médicament susceptible de contenir des stupéfiants est sous contrôle. Certains médicaments régulant les humeurs ou le comportement, mais aussi d’autres soulageant la douleur contiennent des substances considérées comme des drogues en Corée. C’est le cas par exemple pour certaines pilules amaigrissantes. Pour ces médicaments, il vous faut alors une autorisation délivrée par le MFDS. Nous vous disons comment faire plus bas.

3. À court de médicaments durant votre séjour ?

Apportez votre ordonnance (traduite en anglais et stipulant la molécule utilisée, car le nom du médicament est souvent commercial) chez un médecin coréen afin d’obtenir des médicaments similaires à acheter sur place.

Vous pouvez consulter des médecins dans les centres médicaux (병원, byeong-won) ou les hôpitaux (대학병원, daehakbyeongwon).

Processus de demande d’approbation pour les médicaments nécessaires.

Faire une demande d’autorisation de transport pour les médicaments aux substances contrôlées

Il est formellement interdit d’entrer en Corée du Sud avec des médicaments contenant des substances contrôlées (narcotiques ou substances psychoactives) sans autorisation préalable. Quelle que soit votre nationalité, il faut obtenir un permis du ministère, y compris pour les médicaments indispensables au traitement de certaines maladies. Ils peuvent contenir des stupéfiants. Il faut alors faire une demande d’autorisation spéciale, afin de pouvoir les transporter lors du voyage. C’est le MFDS qui autorise le transport de médicaments comportant des substances contrôlées. Celle-ci concerne les médicaments aussi bien achetés à l’étranger qu’en Corée. 

Pour cela, il faut soumettre le formulaire de demande et les documents spécifiés par e‑mail à l’adresse narcotics@korea.kr. Il est important de suivre les formalités indiquées dans le guide fourni par les autorités coréennes. L’ensemble du dossier est téléchargeable sur la page du MFDS. Il faudra remplir le formulaire en anglais ou coréen et fournir les documents requis. La réponse arrive au bout de 10 jours ouvrables*. 

💡 * Nous précisons que pour l’importation de médicaments coréens sous contrôle en France, vous devrez faire une demande similaire, mais le délai est de 3 mois minimum.

Documents nécessaires à fournir pour lors de la demande d’autorisation de transport de médicament

Pour obtenir l’autorisation il vous faudra fournir : 

• une copie de passeport visible et lisible ;
• une copie de votre ordonnance en anglais (pour chaque médicament contrôlé que vous emporterez en Corée, et elle doit être délivrée récemment afin de confirmer sa validité) ;
• une lettre/note du médecin indiquant la posologie du médicament ainsi que le volume total et la quantité à transporter (Attention : la quantité indiquée doit couvrir tous vos besoins pour les trois mois permis) ;.
• une copie des billets d’avion pour votre arrivée et votre départ de Corée ;
• le formulaire de candidature ;
• éventuellement, un document certifiant l’admission à l’école/au cours (pour les étrangers en visite d’étude).

Vous pouvez retrouver la directive sur l’autorisation d’introduction des stupéfiants pour automédication en anglais. Le Q‑Code pour la Corée du Sud en 2023 ne concerne pas le transport de médicaments, mais uniquement l’état des vaccinations, notamment celui contre la covid-19. Nous précisons que l’utilisation du Q‑Code a été suspendue pour toute entrée dans le pays.

Que faire en cas de médicament indispensable pour des raisons de santé ?

Médicaments en libre service

L’achat de médicaments en Corée est sensiblement similaire à nos habitudes en France.

On trouve généralement les médicaments de base dans les supérettes ouvertes 24/24h (편의점, pyeoneuijeom). Certains possèdent des équivalents. Ainsi, le Paracétamol en Corée du Sud se nomme le Tylenol.

Les pharmacies coréennes

Si vous ne trouvez pas votre bonheur dans les supérettes locales, il faut vous rendre en pharmacie (약국, yakguk), muni d’une ordonnance de votre médecin. À défaut d’une ordonnance, présentez le flacon ou la boîte de votre médicament.

Notez que dans de nombreux cas, comme en France, les pharmaciens ne délivrent pas de médicaments sous ordonnance sans cette dernière. Il vous faut alors vous tourner vers la consultation chez un médecin.

Consultation d’un médecin

Les médecins généralistes de Corée proposent des consultations dans des centres médicaux comme on en trouve de plus en plus en France. Dans certains cas, un examen approfondi et un test physique seront effectués pour vérifier la compatibilité des médicaments sur l’ordonnance. Il sera utile de demander au médecin, s’il en est capable, de rédiger ses instructions en anglais. Cela vous évitera une traduction approximative, sachant que la plupart des médicaments coréens et leur notice sont écrits en coréen.

Ce type de service s’obtient moyennant des frais qui dépendent de la clinique et du médecin. Compter entre 5 000 wons à 25 000 wons (entre 3 et 17 euros).

Tout comme pour le K‑ETA et le visa de tourisme pour la Corée du Sud, le pays propose de nombreuses ressources en ligne. Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme coréen a aussi édité un guide digital à destination des étrangers. Il rappelle les procédures à suivre en cas d’urgence sanitaire : comment se fournir en médicaments ou qui contacter en cas de douleurs soudaines la nuit.

Attention : envoyer des médicaments dont les substances sont contrôlées (comme les dérivés de cannabis ou certains anxiolytiques par exemple) est une action illégale exposant à de très sévères sanctions !

Applications et ressources utiles pour traduire les ordonnances

La langue coréenne ne fonctionnant pas comme le français, évitez Google Traduction, même s’il est utile pour les mots simples. L’application la plus populaire pour la traduction du coréen est Papago. Il s’agit de la fonction du moteur de recherche coréen Naver. Elle est appréciée, car plus précise que d’autres applications. 

Pour traduire vos ordonnances ou acheter des médicaments, vous pouvez aussi directement utiliser le dictionnaire de Naver. Il semblerait que la traduction du coréen vers l’anglais soit meilleure, si vous maîtrisez cette langue.

Si vous êtes dans l’urgence ou que vous voulez vous faire comprendre à l’oral, l’application SayHi est un traducteur vocal efficace, utilisés par certains médecins pour communiquer avec leurs patients 

Si vous n’avez pas accès à Internet depuis votre téléphone, l’application Waygo possède des dictionnaires chinois, japonais et coréen accessibles hors-ligne.

Que retenir sur les médicaments interdits en Corée du Sud ?

Tous les médicaments ne sont pas autorisés en Corée du Sud, même s’ils le sont à l’étranger. Les substances considérées comme stupéfiants sont interdites, sauf sur autorisation médicale spécifique. Vous pouvez trouver des équivalents de médicaments sur place, mais contactez votre médecin traitant avant votre départ pour vous fournir une ordonnance adéquate. Soyez prévoyant et vérifiez plusieurs fois sur les sites officiels que vous n’emportez aucun médicament ni aucune substance interdite ou sous contrôle.

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Sources :

• Alexandra Dimitropoulou. (25/08/2023). Revealed : Countries With The Best Health Care Systems, 2023. CEOWorld Magazine.
• John. (02/09/2023). A Korean Startup Needs to Capitalize on CBD Oil in Korea. SeoulZ.
• Judith Njoku. (28/03/2022). All You Need to Know About Bringing Medications to Korea. Expat Health Seoul.
• Kim Na-young. (06/04/2022). Import of marijuana illegal regardless of reason : Constitutional Court. Yonhap News.
• Lee Jong-Wha. (04/08/2020). Le système de santé sud-coréen, un exemple pour les pays en développement. Project Syndicate.
• (2010). Chapitre 4. La réforme des soins de santé en Corée. Études économiques de l’OCDE, 12, 107–139.
• Best Healthcare in the World 2024. World Population Review.
• Drugs in Korea : A Guide to the Law, Sentence, Defense Lawyer and more. (26/06/2021). Seoul Law Group.