
Inauguré en 2001, Jeju Stone Park (en coréen 제주돌문화공원, en français Parc culturel des pierres de Jeju) est certainement l’un des lieux emblématiques de l’île de Jeju. Avant de m’y rendre, je n’avais aucune idée de ce que j’allais y trouver, en dehors des pierres… Mais quelles pierres ! J’ai adoré !
En préparant cet article, j’ai encore mieux apprécié, car Jeju Stone Park est un lieu qui rassemble de nombreux trésors (parfois des répliques, mais quand même !). Et, le travail de traduction et de recherche que j’ai mené m’a permis d’apprécier encore mieux les trésors de cette île magnifique. Il y a donc beaucoup de choses intéressantes à raconter !
Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer ou qui souhaitent s’instruire un peu pour mieux profiter de leur visite, lisez cet article. Rassurez-vous j’ai essayé d’être clair, mais aussi, et surtout, succinct pour vous laisser le plaisir de faire votre propre chemin vers la découverte de Jeju Stone Park.
Présentation et histoire de Jeju Stone Park
Jeju Stone Park s’est spécialisé dans la pierre de Jeju. Celle-ci est le socle de toute la culture de l’île. Aujourd’hui, la pierre de Jeju (une roche volcanique gris-noir) constitue encore la base pour les trottoirs, les routes et certains bâtiments.
Tour d’horizon de Jeju Stone Park
Jeju Stone Park, ouvert au public en juin 2006, a pour thème principal la mythologie de Seolmundae Halmang (halmang signifiant grand-mère dans le dialecte de Jeju). On en parle plus bas dans l’article. Ainsi, on a voulu, dès la conception du parc, qu’il se fonde littéralement dans le décor naturel de la région. Des oreum (오름), ces petites montagnes verdoyantes typiques de l’île de Jeju, entourent alors Jeju Stone Park et ce dernier est parsemé de bois agréables à traverser, même en pleine saison tropicale que peut l’être l’été. Le paysage est alors magnifique !




Le parc s’étend sur près de 100 ha (932 538㎡ pour être précis) et se divise en trois parties :
- Jardin mythique (parcours 1), qui comprend notamment le musée de la pierre, la galerie Obaek Janggun (오백장군, 500 généraux) et la chambre de la mère.
- Salle d’exposition de la culture de la pierre de Jeju (parcours 2), qui est une balade dans un bois parsemé de pierres et de reconstitutions de vieilles maisons de l’île contenant des salles d’exposition.
- Village de Dolhan (parcours 3), qui est une magnifique reproduction du village traditionnel aux toits de chaume de Jeju.


La grandeur de ce parc m’a tellement surpris que j’ai dû laisser de côté le parcours 3. Il faut compter minimum une heure pour chaque parcours. Et bien plus si, comme moi, vous prenez le temps de lire les descriptifs, d’admirer les objets exposés et le paysage à la végétation luxuriante.
Il était une fois la naissance de Jeju Stone Park
Il y a de cela plusieurs années, existaient Bukjeju-gun (북제주군), le comté nord de Jeju, et Tamna Mokseokwon (탐라목석원), le jardin des bois et pierres de Tamna. Tamna étant l’ancien nom donné à l’île de Jeju jusqu’en 1404 où l’île fut placée sous le contrôle strict du roi Taejong de Joseon et rebaptisée Jeju. Aujourd’hui encore, on utilise le nom de Tamna (ou parfois Tamra en suivant une transcription littérale) pour des noms commerciaux et des marques. Tamna Moseokwon, qui avait ouvert ses portes en 1971, était un parc présentant les contes folkloriques liés aux pierres de Jejudo. Quant à Bukjeju-gun, c’était un comté situé dans la partie nord de l’île de Jeju avant d’être intégré à la ville de Jeju (Jeju-si, 제주시) en 2006.
Lorsque Baek Un-chol, directeur du parc Tamna Mokseokwon, apprit que Bukjeju-gun prévoyait de construire un parc naturel écologique, il prit les devants pour faire un don conséquent au futur Jeju Stone Park. Le projet prit ainsi de l’ampleur et, le 19 janvier 1999, Bukjeju-gun et Tamna Mokseokwon signèrent un accord pour la création de Jeju Stone Park. Le parc fut ensuite inauguré le 19 septembre 2001 et ouvrit ses portes au public le 3 juin 2006. Trois ans plus tard, Tamna Mokseokwon ferma ses portes. Cependant, afin de ne rien perdre des trésors qui attiraient plus d’un million de touristes par an (avant 2006), un don de 6 000 pièces d’expositions fut réalisé au profit de Jeju Stone Park. Ce dernier est donc devenu le digne héritier d’un jardin des bois et des pierres très populaire.
Un mot sur le musée

Jeju Stone Park est notamment connu pour son musée attractif. Il est à la fois simple et complet. Il mêle la science de la géologie à l’art magique de la nature. Et, quand on voit la beauté des lieux, on peine à croire que le musée soit construit sur une ancienne décharge. Pour se fondre dans le décor naturel majestueux, seul le toit du bâtiment de deux étages est visible de l’extérieur. Sa présence se fait discrète et en harmonie avec la nature environnante. Le toit du musée imite les couleurs et les textures de l’île, les murs sont faits de béton de basalte de Jeju et les sols ont été conçus à partir de cendres volcaniques de l’île.
Organisation de ce guide
Lors de ma visite (juillet 2023) de Jeju Stone Park, les expositions dans les maisons traditionnelles du parcours n°2 étaient fermées au public. C’est la raison pour laquelle je ne présente pas la visite du parc en fonction des parcours, mais en deux parties : le musée (exposition permanente) et la visite en extérieur.
Exposition permanente de Jeju Stone Park

L’exposition permanente de Jeju Stone Park est divisée en deux parties :
- Une présentation des formations géologiques de l’île de Jeju.
- Une exposition de pierres trouvées sur l’île. Des pierres qui semblent façonnées par la main de l’Homme tant elles paraissent peu naturelles.
Formation géologique de l’île de Jeju
Jejudo est une île volcanique dont la dernière éruption remonte à plus de 1 000 ans*. Elle est située en bordure de la plaque eurasienne et a été créée par un point chaud, une zone d’activité volcanique persistante durant le quaternaire. Voici l’histoire de la création de l’île de Jeju.
Le surgissement de Seogwipo hors des eaux
Il y a environ 2 millions d’années, à l’emplacement de l’île de Jeju aucune terre n’apparaissait hors de la mer. Mais un socle rocheux et des sédiments non consolidés étaient en formation à un niveau relativement peu profond dans la mer. La période d’activité suivante a démarré au début de l’ère du pléistocène (première période géologique du quaternaire) entre 2 millions et 500 mille ans avant le présent. Cette phase est nommée « période d’activités hydrovolcaniques », puisque les éruptions se déclenchaient et s’écoulaient dans la mer. Elle est à l’origine de la sédimentation (agglomération en couches de matières stabilisées) de Seogwipo, au sud de l’île de Jeju, qui finit par surgir de l’eau.
La formation de l’île de Jeju
S’ensuit une période d’activités volcaniques terrestres (au-dessus du niveau de la mer) qui génèrent la formation :
- du plateau volcanique ;
- de l’édifice du mont Halla (Halla-san, 한라산) ;
- des contours de l’île.
La dernière période d’activités volcaniques, datées entre – 25 000 ans et la période la plus récente, a fini de former le cratère Baekrokdam (백록담) de Halla-san et de définir la forme actuelle de l’île de Jeju.

💡 La dernière activité volcanique de l’île de Jeju remonte en l’an 1002 après J.-C.. Elle a été enregistrée dans le « Sejong Sillok Jiriji » (세종실록 지리지, une annexe géographique aux véritables archives du roi Sejong, 1432), le « Goryeosa Ohaengji » (고려사 오행지, la branche des cinq éléments de l’histoire de la dynastie Goryeo, 1451) et le « Sinjeung Dongguk Yeoji Seungnam » (신증동국여지승람, la version révisée de la géographie nationale de Corée, 1531).
Exposition des pierres Suseok
Suseok (수석) est un mot coréen qui fait référence à l’art de la pierre décorative ou des pierres d’ornement. Vous connaissez peut-être son équivalent japonais « Suiseki ». Ce sont des pierres formées par la nature et appréciées pour leur beauté, leur forme, leur couleur ou leur texture. On les place souvent sur des socles pour les mettre en valeur et les exposer comme des objets d’art. Les Suseok peuvent représenter des montagnes, des îles ou même des paysages entiers. Ces belles pierres sont aussi utilisées pour la méditation et la contemplation. Les collectionneurs coréens de Suseok sont nombreux. La valeur de ces sculptures naturelles varie d’une pièce à l’autre et est rarement fonction de la taille, mais plutôt de la manière qu’elles sont présentées, sans oublier le panel d’émotions qu’elles peuvent susciter.
Les Suseok de Jeju Stone Park ont été collectés par Tamna Mokseokwon durant des décennies dans toute l’île de Jeju. Voici un petit aperçu de la collection dans les diaporama suivants (faites glisser) :
Parc et bois de Jeju Stone Park
Maintenant, prenons l’air ! Bien qu’il fasse chaud et lourd en juillet, le parc est magnifique et très agréable ! Voici un aperçu de ce que l’on peut voir en extérieur à Jeju Stone Park.
Tombes des trois princes Tamna
Une réplique du monument n°54 de la province de Jeju (situé à Hawon-dong à Seogwipo-si) est érigée au milieu des bois. Il s’agit de trois tombes placées sur le Bangae Oreum (방애오름) de la ville de Hawon-dong. Ces tombes ont été dressées entre la fin de la dynastie Goryeo (918‑1392) et le début de celle de Joseon (1392 à 1897). Chaque tombe est entourée de murs de pierre carrés, une caractéristique de l’île de Jeju.

Les tombes des trois princes de Tamna recèlent très certainement des trésors culturels importants et forts intéressants à connaître. Cependant, ma première recherche de surface ne m’a pas apporté d’éléments à vous partager. Ces princes sembleraient en tout cas avoir appartenu à la famille royale de Tamna lorsque l’île était encore un royaume indépendant de la péninsule.
Les Maitreyas Dongjabok et Seojabok
Maitreya, aussi appelé Bouddha du futur, est le nom en sanskrit du retour du Bouddha sur Terre après son incarnation en Siddharta Gautama. En Asie, il est souvent représenté assis sur un trône en attente de son avènement, signifiant qu’il est prêt à renaître dans le monde quand les enseignements du Bouddha Gautama seront oubliés. Le bouddhisme a depuis très longtemps laissé son empreinte sur l’île de Jeju. Comme le démontrent ces deux statues de Maitreya, Dongjabok et Seojabok, de Jeju (제주복신미륵).


- Seojabok (서자복) est le Maitreya de l’Ouest. Il était placé à l’extérieur côté ouest de la forteresse de Jeju. Sa localisation est située au 1257 Geonip-dong à Jeju-si.
- Dongjabok (동자복) est le Maitreya de l’Est. Il a été érigé sur le côté est de la forteresse de Jeju. La statue est située au 385 Yongdam-dong à Jeju-si.
Les statues de Maitreya mêlent la tradition bouddhique et les croyances populaires. Les gens pensaient que les prières, comme avoir un fils, assurer la sécurité des pêcheurs ou obtenir de grosses prises de poissons, seraient accordées si elles étaient sincères. Au niveau de la forme, les statues de Maitreya de Jeju sont très particulières, car à première vue, elles ne semblent pas appartenir à la tradition bouddhiste. Elles ressemblent davantage au Dolharubang de Jeju (dont on en parle plus bas). Aussi, la date de leur érection n’est pas connue, mais on présume qu’elles ont été fabriquées pendant la période Goryeo.
Les tombes de Jeju
En Corée, traditionnellement les tombes forment des monticules de terre visibles de loin. Elles sont vraiment repérables. Les tombes traditionnelles de Jeju ont, quant à elles, leurs particularités, comme les murs de pierre et les objets en pierre posés devant les tombes.
Sandam : les murs de pierre
C’est certainement la caractéristique principale des tombes de Jeju. Elles sont en effet entourées de murs de pierre appelés sandam (산담). Les sandams ont été construits autour des tombes en différentes formes : cercle, ovale ou carré. Leur fonction semble être d’assurer la protection spirituelle de l’âme du défunt. Mais ces murs servaient également de protection physique entre la tombe et les champs. Ils maintenaient ainsi à distance les chevaux et les vaches pour protéger les tombes d’éventuels dommages.

Il existe aussi des sandams doubles ; deux rangs de mur étaient alors dressés. Ce type de construction semblait être réservé à des personnes importantes (haute stature ou riche). Il semblerait aussi que toutes les tombes entourées d’un sandam de forme ovale appartenaient à des familles pauvres qui manquaient d’éléments de base comme une pierre tombale ou une pierre d’autel.
Objets en pierre devant les tombes
Les familles les plus riches et les nobles ajoutaient aux tombes de leurs défunts des objets en pierre : muninseok, mangjuseok, dongjaseok, biseok et sangseok. Tous ces objets avaient des significations et ils ont été créés sur la base de la tradition confucéenne dans la seconde moitié de la dynastie Joseon. L’influence du bouddhisme et des croyances populaires de Jeju ont participé au développement de formes uniques de ces objets sur l’île.

- Dongjaseok (littéralement « pierre de l’enfant gardien de la tombe ») est une statue en pierre ayant la forme d’un enfant avec des cheveux tressés et ses mains posées sur sa poitrine. Elles pouvaient aussi tenir des objets symboliques.
- Muninseok (pierre d’érudit) est généralement plus grand qu’un dongjaseok. Il porte en outre un chapeau et un uniforme officiel. Ses mains sont placées sur sa poitrine et l’une d’elles tient un sceptre.
- Mangjuseok marque l’endroit où séjournait l’âme des morts. Ce sont des piliers hexagonaux ou octogonaux avec une fleur de lotus sculptée dessus). On les appelle aussi mangduseok ou mangjuseokpyo.
- Biseok est une pierre tombale sur laquelle sont inscrits le nom et les antécédents personnels du défunt.
- Sangseok est une table de pierre sur laquelle on apporte des offrandes.
Dolharubang, le très célèbre grand-père de Jeju


Dolharubang (돌하르방) est répertorié comme matériel folklorique de Jeju et tient une place très importante aussi bien dans le paysage de Jeju que dans le cœur de ses habitants. Dans le dialecte de l’île de Jeju, dolharubang signifie grand-père de pierre (돌 할아버지 en coréen standard). Dans le passé, il a porté d’autres noms, notamment Woosokmok, Moksokmok, Buksoomori ou Ojonngsok. Historiquement, ces statues, placées face à face aux entrées des villes et structures importantes, étaient des gardiens offrant protection et prospérité. Elles avaient également une fonction religieuse et chamanique pour se prémunir des mauvais esprits et des malheurs. On les utilisait également pour définir les limites de la ville et les zones de contrôle des allées et venues.
La taille des Dolharubang peut vite devenir impressionnante, jusqu’à 190 cm en moyenne. Et leur forme est équilibrée, avec une forte ligne en creux exprimant un visuel puissant. Il en existe aussi de plus petits avec des apparences plus simples. De nombreux Dolharubang étaient disséminés dans toute l’île durant la période Joseon. Aujourd’hui, 45 de ces anciennes statues ont été conservées sur l’île de Jeju et deux autres sont exposées au National Folk Museum de Séoul.
Mais Dolharubang n’appartient pas seulement au passé. Plusieurs sculpteurs travaillent encore sur des statues du grand-père de pierre. C’est la raison pour laquelle on peut en trouver vraiment partout sur l’île de Jeju : à l’entrée de ponts, dans des carrefours, etc.

Les 500 généraux
Là, on pénètre dans le pur folklore de Jeju. On adore ça !
La légende raconte qu’il y a fort longtemps, la grand-mère Seolmundae* vivait avec ses cinq cents fils. Au cours d’une année de grave sécheresse, la famine frappait fort, au point que les cinq cents fils partirent à la recherche de nourriture. En attendant leur retour, grand-mère Seolmundae se mit à préparer une soupe, mais elle glissa par accident dans l’immense marmite bouillante et s’y noya. Les fils revinrent bredouilles et toujours affamés. Ne se doutant pas de la mort de leur mère et faisant fi de sa disparition tant la faim les tenaillait, ils dévorèrent la soupe qu’ils trouvèrent particulièrement délicieuse. Le plus jeune fils rentra à son tour à la maison et découvrit un os dans le fond de la soupe. Il se rendit compte qu’elle devait appartenir à leur mère. Il cria sur ses frères qui venaient de manger la soupe où leur mère s’était noyée, puis il sortit en courant et pleurant jusqu’à perdre haleine. Ses larmes l’emportèrent jusqu’à l’île Chagwi de Kosanri où il se transforma en rocher. Ses 499 frères virent tout cela et se tinrent tous ensemble en déplorant la mort de leur chère mère jour et nuit. Ils pleurèrent tant et si bien qu’ils finirent eux aussi par se transformer en rochers. Telle est l’histoire des cinq cents généraux.
Texte adapté du conte folklorique de Jeju par Nicolas Herole
Sur l’île de Jeju, les rochers ayant naturellement des formes rappelant l’aspect humain sont nombreux. Sur le versant sud-ouest du mont Halla existe un endroit pittoresque appelé « Youngsil » où des rochers escarpés s’élèvent haut dans le ciel. On appelle ces rochers les cinq cents généraux. Jeju Stone Park, de son côté, possède aussi une représentation des cinq cents fils qui pleurent la mort de grand-mère Seolmundae.

💡 Seolmundae Halmang, grand-mère Seolmundae, appartient au folklore coréen et particulièrement à la mythologie de l’île de Jeju. Le mythe raconte que Seolmundae utilisa son incroyable force pour créer l’île de Jeju en ramassant et en empilant les roches. Elle forma ainsi les montagnes et les collines et creusa la terre pour créer des rivières et des océans. Concernant la fin de sa vie, vous la connaissez maintenant.
La chambre de la mère de pierre
Vous trouverez sur votre chemin un édifice étonnant avec une entrée faite de pierres : la chambre de la mère (어머니의 방, eomeoni ui bang). Il s’agit de la reconstitution d’une grotte de lave (cave lave) qui renferme une pierre de lave à la forme très particulière. En regardant la pierre, vous pourrez apercevoir une forme humaine tenant quelque chose dans ses bras. Observez plus attentivement l’ombre projetée de cette pierre : on a vraiment l’impression de voir une mère aimante debout avec son fils dans ses bras. Un vrai écho à la légende de la grand-mère Seolmundae évoquée tout à l’heure. Prenez le temps de regarder, les images sont superbes !

Informations utiles pour visiter Jeju Stone Park
Adresse de Jeju Stone Park
Forêt récréative naturelle de Jeju Gyorae, 2023, Namjo-ro, Jocheon-eup, Jeju-si.
En coréen, c’est : 제주 제주시 조천읍 남조로 2023 교래자연휴양림.
Pour vous y rendre depuis l’aéroport de Jeju :
- prenez le bus 132 à l’arrêt 제주국제고항1(표선,성산,남원) 승차 ;
- descendez à l’arrêt 교래사거리[남] 하차 ;
- marchez environ 200 mètres jusqu’à l’arrêt 교래사거리[동] 승차 pour prendre le bus 231 ;
- et descendez à l’arrêt 제주돌문화공원.
Ouverture et horaires de Jeju Stone Park
Jeju Stone Park est ouvert toute l’année, sauf :
- 1er janvier ;
- Seollal (설날), nouvel an lunaire ;
- Chuseok (추석), fête de la moisson.
Les tickets d’entrée sont en vente de 9h00 à 17h00 et les visites sont possibles de 9h00 à 18h00.
Prix des billets de Jeju Stone Park
Prix des tickets d’entrée à Jeju Stone Park :
Public | Prix individuel | Prix en groupe (plus de 10) |
Enfants moins de 12 ans | Gratuit | Gratuit |
Adulte de 65 ans et plus | Gratuit | Gratuit |
Jeunes de 13 à 24 ans | 3 500 won | 2 800 won |
Adultes de 25 à 64 ans | 5 000 won | 4 000 won |
Combien de temps pour visiter Jeju Stone Park ?
Jeju Stone Park est grand, très grand même. Comptez un après-midi complet pour tout voir tout en profitant des paysages et des expositions qui jalonnent le chemin. Si vous souhaitez ne rien rater et prendre votre temps, je vous conseille même d’y passer la journée. Personnellement, lors de ma première visite j’ai dû y passer deux heures et demi bien facilement et je n’ai pas réussi à voir le village folklorique reconstitué. Si cette partie vous intéresse, j’organiserai une autre visite afin de compléter ce guide de Jeju Stone Park. Ce troisième parcours promet d’être intéressant s’il est du même niveau que le reste !
Tous nos articles sur les parcs à thème de l’île de Jeju
Sources
- Blog Jeju Stone Park, consulté en août 2023.
- « Jeju Stone Park », site officiel, consulté en juillet 2023.
- « Jeju Stone Park », Korean LII, consulté en août 2023.
- « Maitreya », Universalis, consulté en juillet 2023.
- « 제주복신미륵 », 한국민속대백과사전 (Encyclopédie de la culture populaire coréenne), consulté en juillet 2023.
- « 탐라목석원 », 두산백과 (Doopedia), consulté en août 2023.
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