Au cœur de l’économie sud-coréenne se trouvent les chaebols. Des conglomérats puissants qui ont non seulement façonné le paysage industriel du pays, mais ont également joué un rôle déterminant dans son ascension économique spectaculaire. Samsung, SK, Hyundai Motor, LG, Lotte, pour ne citer que les cinq plus grands chaebols, ont transcendé leurs origines modestes pour devenir des acteurs clés sur la scène internationale. Ils incarnent le dynamisme et l’innovation de la Corée du Sud.
Dans cet article, nous explorons l’histoire, la structure et l’évolution des chaebols coréens, ainsi que leur impact profond sur l’économie et la société sud-coréennes. Plongez dans le monde des chaebols et apprenez l’essentiel à savoir sur ces sociétés qui ont modelé un pays et participent, aujourd’hui plus que jamais, à sa croissance.
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Sommaire
- Chaebol : définition et origine
- Histoire et évolution des chaebols
- Structure et gouvernance des chaebols
- Les chaebols aujourd’hui : entre controverses et mordernisation
- Zoom sur les trois plus gros chaebols : Samsung, SK et Hyundai
- Chaebol coréen : passé, présent et avenir
Chaebol : définition et origine
Définition de chaebol
Le terme « chaebol » tire son origine du hanja 財閥 qui se prononce et s’écrit 재벌 en hangeul (et devrait se transcrire jaebeol selon la transcription officielle de Corée du Sud). En japonais, le même mot 財閥 se prononce zaibatsu. Le mot « chaebol » signifie littéralement « groupe de richesse ». Cette traduction souligne la concentration de pouvoir économique et financier au sein d’un petit groupe d’individus tel qu’une famille.

En Corée du Sud, « chaebol » est devenu un terme officiel qui désigne spécifiquement les « grandes entreprises familiales ». Il a été officiellement reconnu, en 1981, dans le cadre de la « Loi sur le commerce équitable »* comme « grand groupe d’entreprises » dont les actifs totaux dépassent 5 000 milliards de wons (environ 3,5 milliards d’euros). D’ailleurs, la Commission du commerce équitable de Corée classe annuellement les entreprises pour actualiser la liste des chaebols. Par exemple, en 2009, 48 entreprises telles que Samsung, Hyundai Motor, SK et LG ont été désignées comme étant des chaebols (Encyclopédie de la culture nationale coréenne).
💡 De son nom complet 독점규제 및 공정거래에 관한 법률, la « Loi sur la réglementation des monopoles et le commerce équitable », ou « Monopoly regulation and fair trade act » en anglais, a été promulguée le 31 décembre 1980. Son nom abrégé est 공정거래법 qui se traduit par « Fair Trade Act » en anglais.
Évolution des chaebols en comparaison avec les zaibatsu
Les chaebols coréens et les zaibatsu japonais partagent des origines similaires et des structures assez semblables en tant que conglomérats familiaux influents. Cependant, après la Seconde Guerre mondiale, les zaibatsu ont été démantelés par les forces d’occupation américaines. À leur place, un nouveau système de conglomérats, connu sous le nom de keiretsu, a émergé au Japon. Alors que les zaibatsu étaient centrés autour d’une famille, les keiretsu sont caractérisés par des participations croisées entre les entreprises, sans nécessairement une domination familiale.

Les chaebols n’ont pas subi la même transformation. Ils ont même renforcé leur caractère familial, avec des héritiers souvent préparés à prendre la relève des affaires familiales. Les chaebols sont donc devenus une spécificité de la Corée du Sud. Et, bien que confrontés à des défis internes et externes, les chaebols tels que Samsung et Hyundai Motor, continuent de dominer l’économie sud-coréenne. De même, leur place dans le développement et la présence de la Corée sur la scène internationale est extrêmement importante.
Histoire et évolution des chaebols
La forte volonté du pays à se remettre sur pied et à se développer a permis une métamorphose économique communément qualifiée de miraculeuse ; d’où le terme de « Miracle sur le Han » (한강의 기적). De pays considéré comme le plus pauvre du monde, avec une économie agraire, à la fin des années 1950, la Corée du Sud est devenue l’une des économies industrielles les plus dynamiques du monde. Les chaebols, comme Samsung, Hyundai Motor et LG, ont très largement participé à cette transformation en touchant à des domaines très variés : électronique, automobile, construction navale, etc.

Les premiers pas après-guerre
Établie en 1948, la jeune République de Corée (nom officiel de la Corée du Sud) est dévastée par la guerre de Corée de 1950–1953 et les bombardements destructeurs des alliés menés par les États-Unis. L’histoire des chaebols débute donc dans les ruines d’un pays dévasté.
Les différents régimes autoritaires, initiés par Park Chung-hee (박정희) en 1961, ont fortement appuyé les entreprises pour la reconstruction nationale par le biais de prêts à faible taux d’intérêt et d’une politique protectionniste. Certaines petites entreprises familiales se sont ensuite rapidement diversifiées dans différents secteurs d’activité. Cela a favorisé la croissance industrielle et l’exportation de la Corée du Sud, mais aussi la croissance de certaines entreprises devenues très importantes pour l’économie du pays. Les premiers chaebols sont nés.

Évolution à travers les phases économiques
Au fil des décennies, les chaebols ont évolué en s’adaptant aux changements économiques mondiaux et aux crises internes. Ainsi, dans les années 1980 et 1990, alors que la Corée sort peu à peu de la dictature militaire, le pays ouvre davantage son économie au commerce international. Une phase qui a poussé les chaebols à se moderniser davantage et à renforcer leur compétitivité mondiale. Cette période a donc vu une expansion significative de leurs activités à l’étranger.
Impact des réformes gouvernementales
1993, Kim Young-sam (김영삼) est le premier président de la Sixième République de Corée et le premier chef d’État civil depuis 1961. Mais, seulement quelques années plus tard, en 1997, la crise financière asiatique marque un tournant pour les chaebols. Face à la gravité de la crise, le gouvernement sud-coréen, avec le soutien du Fonds monétaire international (FMI), met en œuvre des réformes structurelles visant à améliorer la gouvernance d’entreprise et à réduire l’endettement des chaebols.

Ces réformes ont encouragé une plus grande transparence, une réduction des pratiques de prêts croisés et une concentration sur les compétences de base. Ce qui a eu pour conséquence de transformer la structure et la stratégie des chaebols.
Vers une nouvelle ère
Depuis lors, les chaebols ont continué à se réinventer, en mettant l’accent sur l’innovation et la technologie. Malgré les défis, notamment en ce qui concerne la gouvernance et la concurrence mondiale, ces entreprises restent un pilier de l’économie sud-coréenne. Elles contribuent de manière significative à sa croissance et à son développement. Aujourd’hui, Samsung à lui seul produit environ 20 % du PIB de la Corée du Sud.

Structure et gouvernance des chaebols
Les chaebols se distinguent des autres types de conglomérats par le fait qu’au cœur, il y a toujours une famille.
La structure type d’un chaebol
La structure juridique très majoritairement utilisée est celle des sociétés anonymes avec conseils d’administration. En Corée, cette structure peut s’apparenter à la gouvernance royale de Joseon où le roi était entouré de ministres et conseillers. Autre similarité, la présidence du chaebol est toujours assurée par le fondateur ou l’héritier, comme les rois de Joseon étaient des descendants du fondateur Yi Seong-gye (이성계) nommé Taejo (태조) ; d’où le nom de dynastie Yi.
Pour la structure, Jean-Jacques Pluchart (2008) précise que :
- Le noyau stratégique est assuré par le chairman et le comité de restructuration.
- La direction opérationnelle est très souvent assumée par le chairman et deux cercles de pouvoir.
- Un inspecteur (élu en assemblée) ou un comité d’audit interne (choisi par le chairman) servent d’organes de contrôle.
- Les actionnaires minoritaires, les partenaires sociaux et les médias sont des parties prenantes.
Les avantages d’une telle structure
Cette centralisation possède des avantages. Tout d’abord, le président exerce un contrôle considérable sans proportion avec sa participation financière réelle. Même s’il peut être amené à jouer des coudes et élaborer des stratégies politiques pour assurer son pouvoir sur le groupe. Le système chaebol permet alors des prises de décision rapide et souvent unilatérale.

Autre avantage, la stabilité de cette gouvernance permet aux familles dirigeantes de planifier et investir avec une perspective à long terme, sans la pression immédiate de résultats. Cette structure assure généralement une bonne cohérence et une unité stratégique.
Cependant, une telle centralisation pose des questions sur l’équilibre des pouvoirs et sur la bonne gouvernance. Peut-on vraiment faire confiance au président et ses héritiers ? Le fondateur est-il toujours à la hauteur ? Ses héritiers ont-ils les compétences et qualités nécessaires ?
Critiques de la gouvernance
Aussi, la gouvernance des chaebols fait l’objet de critiques récurrentes. Le principal reproche est le manque de transparence dans la gestion. Les structures complexes et les participations croisées entre entreprises du groupe (filiales) obscurcissent la vision financière réelle. Le népotisme est aussi pointé du doigt, les postes clés étant souvent réservés aux membres de la famille, indépendamment de leurs compétences.
💡 Le népotisme (favoritisme) désigne la pratique consistant à favoriser des parents ou des amis dans les décisions d’emploi ou de promotion, même au détriment du mérite et de la compétence. À ne pas confondre donc avec despotisme : système de gouvernement où le pouvoir est concentré entre les mains d’un seul individu ou d’un petit groupe. Cependant, ces deux phénomènes sont souvent liés.
Problèmes de transparence et de népotisme
Ces pratiques ont conduit à des scandales majeurs qui ont ébranlé la confiance des investisseurs et du public (nous en parlons plus bas). La concentration du pouvoir dans les mains d’une famille peut entraîner des décisions d’entreprise favorisant les intérêts familiaux au détriment de ceux de l’entreprise et de ses actionnaires. De plus, le népotisme peut limiter l’innovation en empêchant l’arrivée de nouvelles compétences.

Vers l’innovation et le progrès
Malgré les dérives possibles dues à cette structure, les chaebols illustrent comment tradition et modernité peuvent coexister. Même si les critiques sont le plus souvent justifiées, la capacité des chaebols à innover et à générer des profits reste incontestée. Ces conglomérats contribuent significativement à la croissance économique et au rayonnement international de la Corée.
Et pour continuer cette croissance, de nombreux chaebols reconnaissent la nécessite d’une gouvernance améliorée et favorisent la transparence et l’ouverture. Avant la crise asiatique de 1997, les chaebols ne possédaient aucun organe de contrôle et les actionnaires minoritaires n’étaient pas parties prenantes. Ces évolutions témoignent de leur engagement envers une gestion durable, prouvant que les chaebols sont prêts à s’adapter aux défis du 21e siècle.

Les chaebols aujourd’hui : entre controverses et modernisation
D’abord acteurs principaux de l’essor économique de la Corée du Sud, les chaebols continuent aujourd’hui de jouer un rôle très important dans l’économie du pays. En 2009, les 10 plus grandes entreprises représentaient plus de 37 % des exportations totales de la Corée et le top 50 représentaient près de 61 %. En 2022, le groupe Samsung représentait environ 22,4 % du PIB de la Corée du Sud, sans compter les autres mastodontes que sont Hyundai, LG ou SK. Au-delà des chiffres, l’influence des chaebols s’étend à la politique. Ils y jouent un rôle majeur dans l’orientation des politiques économiques et industrielles. Mais cela ne se fait pas sans casseroles.
Controverses récentes des chaebols
Samsung a connu ces dernières années des scandales dont celui de la corruption impliquant Lee Jae-yong (이재용) et l’ex-présidente Park Geun-ye (박근예). Ce scandale a révélé les liens profonds et parfois sombres entre les chaebols et le pouvoir politique. À peine sorti de prison suite à une grâce présidentielle en 2022, Lee Jae-yong a connu un autre scandale où on lui reprochait d’avoir illégalement orchestré une fusion pour renforcer sa position au sein du groupe Samsung.

On peut aussi citer le scandale de la Lotte Group, un chaebol coréen majeur qui a été secoué par une lutte de succession publique et amère entre les membres de la famille fondatrice. Cette affaire de 2015 a révélé la fragilité de ce type de gouvernance.
Autre fait marquant, les différents conflits de travail au sein du groupe Hyundai Motor. Ce chaebol a fait face à des grèves chaque année depuis sa création en 1987 (sauf en 2007 et entre 2009 et 2011) concernant les conditions de travail et les salaires. Ces conflits ont souvent été attribués à une culture d’entreprise rigide et à une prise de décision centralisée.
Modernisation et efforts de réforme
Face aux critiques et aux défis internes et externes, les chaebols ont initié des réformes significatives pour moderniser leur gouvernance et leur structure. Ces efforts visent à répondre aux préoccupations concernant la transparence, le népotisme et la concentration excessive du pouvoir.
Amélioration de la transparence
Les chaebols ont commencé à adopter des pratiques de plus en plus transparentes depuis la crise financière asiatique de 1997. Ainsi, leurs reportings financiers et leurs opérations sont davantage visibles pour gagner la confiance des investisseurs et du public. Cela inclut la publication régulière de rapports détaillés sur leurs activités et leurs finances. Par exemple, depuis les années 2010, Samsung et LG ont augmenté leurs divulgations financières.
Réforme de la gouvernance
Pour atténuer les critiques sur la concentration du pouvoir, plusieurs chaebols ont révisé leur structure de gouvernance. Bien que la crise de 1997 ait entraîné l’introduction de conseils d’administration, les postes étaient le plus souvent octroyés à des membres de la famille ou des proches. Dorénavant, ces conseils d’administration sont plus indépendants grâce à des membres extérieurs à la famille fondatrice. Cette pratique a pour but d’assurer une supervision et une prise de décision plus équilibrées.

Restructuration et désendettement
En 2012, les dettes des 30 plus grands chaebols approchaient le million de milliards de wons, soit environ 900 milliards de dollars. Cet endettement avait pour objectif de diversifier les secteurs d’activités en intégrant des filiales ou en achetant des entreprises pour en faire des filiales. Ces dettes étaient très mal vues. Alors, des chaebols comme Hyundai et SK ont entrepris des programmes de restructuration. Ils se sont concentrés davantage sur leurs secteurs d’activité principaux et ont réduit leur endettement pour améliorer leur santé financière.
Réponse aux conflits sociaux
Reconnaissant l’importance du capital humain, certains chaebols ont pris des mesures pour améliorer les relations de travail, en négociant de manière plus constructive avec les syndicats et en investissant dans le bien-être des employés.
Citons Hyundai Motor, qui après des grèves reconduites chaque année durant sept ans jusqu’en 2019, a conclu un accord historique avec son syndicat afin d’augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail. Ce qui marque une évolution positive dans les relations industrielles en Corée.

Zoom sur les trois plus gros chaebols : Samsung, SK et Hyundai
Présentons maintenant les trois chaebols réputés les plus importants d’un point de vue économique pour la Corée, à savoir : Samsung Group, SK Group et Hyundai Motor Company.
Samsung : leader mondial de la technologie
Fondé en 1938, Samsung a une histoire passionnante. D’abord entreprise de négoce, Samsung est finalement devenu un conglomérat mondial, avec Samsung Electronics au premier plan. Leader dans les domaines des smartphones, des semi-conducteurs et de l’électronique grand public, Samsung est vital pour l’économie sud-coréenne. Au point que l’autrice Lee Young-ju (2014) qualifie la Corée du Sud de « République de Samsung ». En 2013, Samsung Electronics représentait 25 % du chiffre d’affaires généré par les dix plus grands groupes coréens. Aussi, les investissements massifs en R&D (plus de 9 milliards d’euros par an en 2014) placent le groupe second mondial derrière Volkswagen.

SK Group : diversification et innovation
D’abord entreprise de textile en 1953, SK Group s’est diversifié dans les télécommunications, l’énergie et la chimie. Aujourd’hui, ce chaebol totalise environ 190 filiales, dont SK Hynix qui est un acteur majeur dans l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Le groupe investit activement dans les nouvelles technologies, y compris la 5G et l’énergie renouvelable. Il contribue ainsi significativement à l’économie sud-coréenne et à son innovation.
Hyundai Motor Company : puissance automobile
Depuis sa fondation en 1947 et le lancement de sa division automobile en 1967, Hyundai Motor Company est devenu le cinquième plus grand constructeur automobile du monde. Incluant les marques emblématiques Hyundai et Kia, le groupe est reconnu pour sa rapidité d’innovation et son expansion internationale. Ce chaebol joue un rôle clé dans le positionnement de la Corée du Sud comme un leader dans l’industrie automobile mondiale.
Avec ces différentes filiales, comme Hyundai Engineering & Construction (E&C) et Hyundai Heavy Industry (HHI), le nom de Hyundai (qui signifie modernité) se retrouve vraiment partout en Corée et dans le monde. Les projets immobiliers et la construction navale de Hyundai pèsent très lourds dans l’économie mondiale.

Chaebol coréen : passé, présent et avenir
Les chaebols ont joué un rôle indéniable dans le façonnement de l’économie et de la société sud-coréenne. Des géants tels que Samsung, Hyundai Motor et SK ont propulsé la République de Corée sur la scène économique mondiale grâce à leur puissance industrielle et technologique. Ils ont aussi contribué de manière significative à l’innovation et à la création d’emplois.
Mais quel avenir nous réservent encore ces mastodontes sud-coréens ? Selon le dernier rapport du KFTC (Korea Fair Trade Commission, une organisation antitrust sous autorité du Premier ministre), les actifs combinés des chaebols ont augmenté de 160 300 milliards de wons (environ 110 milliards d’euros) en 2022. Ils atteignent ainsi 2 336 400 milliards de wons (environ 1 600 milliards d’euros).
Par la promotion de l’innovation et de pratiques industrielles et commerciales éthiques, les chaebols ont donc l’opportunité unique de mener par l’exemple l’économie mondiale. La pérennité de ces entreprises passe par un équilibre entre croissance économique et engagement social et environnemental. Cela pourrait permettre de contribuer au bien-être de la société coréenne et au-delà.
Sources
- Jean-Jacques Pluchart. (2008). Les chaebols coréens, entre gouvernance et gouvernalité. Revue Française de Gestion, volume 34 n° 182, PP 81–101. Cairn.info.
- Lee Young-ju. (06/2014). Les chaebols, symboles de l’économie coréenne. Korea Analysis, volume 3, PP 9–14.
- Kim Gun-ju. (27/07/2018). [일지] 현대차 2018 임금협상 타결. YonhapNews.
- Shi, Ouyang, J., et Wang, H. (2019). A Comparative Study on the Organizational Structure between Japanese Keiretsu and Korean Chaebol and the Trend as Well. Semantic Scholar.
- Pierre Koestinger. (20/12/2023). Les chaebols, géants controversés de l’économie sud-coréenne. Alma & Georges.Université de Fribourg.
- 재벌. (consulté le 14/02/2024). Naver. 한국민족문화대백과 (Encyclopédie de la culture nationale coréenne).
- Les dettes des 30 premiers conglomérats approchent le million de milliards de wons. (08/10/2012). YonhapNews.
- Hyundai Motor : accord salarial provisoire avec le syndicat, pas de grève. (28/08/2019). YonhapNews.
- 2022 Annual Report. (03/01/2023). KFTC.
- Revenue of leading affiliates of Samsung Group as percentage of gross domestic product (GDP) in South Korea from 2017 to 2022. (07/11/2023). Statista.
- 독점규제 및 공정거래에 관한 법률. (consulté le 15/02/2024). Namuwiki.
- Auteur : Nicolas Herole