Un an de prison confirmé pour la belle-mère du Président Yoon

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La belle-mère du président Yoon, Choi Eun-soon arrivant au tribunal du district d'Uijeongbu
Belle-mère du président Yoon, Choi Eun-soon arrivant au tribunal du district d'Uijeongbu (Yonhap).

Choi Eun-soon, la belle-mère du président Yoon Suk-yeol (윤석열), a été arrêtée et placée en détention ce vendredi 21 juillet 2023. La cour d’appel d’Uijeongbu (의정부), située à 22 km au nord-est de Séoul, avait en effet confirmé sa peine d’un an de prison pour faux en écriture.

L’ombre de la contrefaçon plane une fois de plus

À 76 ans, Choi Eun-soon (최은순) s’était rendue coupable de contrefaire un certificat de solde bancaire utilisé pour l’achat d’un terrain à Seongnam (성남), au sud de Séoul. La cour a invoqué « la gravité du crime » pour justifier son arrestation, signalant ainsi un tour de vis dans une affaire qui avait déjà fait grand bruit. En 2013, Choi avait produit un faux certificat indiquant qu’elle avait déposé 34,7 milliards de wons (27 millions de dollars) sur le compte. Elle avait également enfreint la loi immobilière en utilisant le nom du gendre de son partenaire commercial dans le contrat d’achat du terrain.

Cette arrestation survient après que Choi a fait appel de la condamnation initiale délivrée en décembre 2021, exigeant que sa peine soit réexaminée. Cette fois, cependant, la cour a confirmé la sentence.

Une série d’allégations révèle un schéma troublant

Il s’agit là de la dernière mésaventure juridique de Choi qui avait précédemment été acquittée dans une autre affaire, le 15 décembre 2022. Accusée d’avoir exploité illégalement un hôpital de soins de longue durée pour personnes âgées sans licence médicale, et d’avoir indûment perçu 2,29 milliards de wons de prestations de l’État, la justice avait finalement retenu le bénéfice du doute en sa faveur.

Le verdict de non-culpabilité prononcé en décembre dernier par la Cour suprême avait soulevé des questions, certains estimant qu’elle avait bénéficié d’une clémence due à son lien avec le président Yoon Suk-yeol. Malgré tout, la Cour suprême avait insisté sur le fait que l’accusation n’avait pas fourni suffisamment de preuves pour confirmer sa culpabilité.

Ces deux affaires révèlent un schéma troublant d’allégations et de condamnations qui continue de hanter la belle-mère du président. Au fur et à mesure que la saga juridique de Choi se déroule, le peuple sud-coréen continue de se demander quelles autres révélations pourraient encore surgir.

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